5 bonnes excuses pour ne pas aller travailler
N'en déplaise à certains, la valeur travail n'a plus vraiment la côte. L'accumulation de crises successives ne fait plus tellement du travail la condition du sens de la vie, notamment parce que, pour nombre d'en nous, le travail manque de sens. Face à cette perte de sens, on fait avec ou on fait sans, mais en tout cas ça peut être un gros indice si on ne sent plus de travailler.
Entre changement de vie, de carrière, d'être à son compte ou grande démission, il y a ceux et celles qui restent en place. Finalement, peu importent les raisons pour lesquelles nous faisons un job, il arrive un moment où nous avons besoin d'une excuse pour ne pas aller faire ce job : flemme, fatigue, passage à vide, gueule de bois ou encore, passion amoureuse... Pour éviter l'abandon de poste, un tantinet dangereux, on pioche dans nos bonnes excuses, testées et approuvées 😉.
"Allez, dis à ton patron que tu es malade et restons au lit... ou ailleurs."
1. Jouez la/le Malade Imaginaire
La première fois que j'ai eu une migraine, je souffrais tellement que j'étais persuadée d'avoir une tumeur au cerveau qu'il faudrait me retirer le jour même (un brin hypocondriaque, on dirait 🫣). J'ai appelé mon boulot pour leur expliquer, leur réponse : "OK, c'est noté, repose-toi et à demain si tu vas mieux."
Je n'en revenais pas de tant de facilité. Je n'ai même pas eu besoin de me traîner jusque chez mon médecin.
Le lendemain j'allais mieux, et je suis revenue comme si de rien n'était... un jour de salaire en moins par contre. Avec le covid qui plane encore au-dessus de nous, l'excuse de la maladie est super efficace, surtout si elle est contagieuse : rhume, état grippal, gastro, etc. Mais les intoxications alimentaires, maux de dos et donc, migraines fonctionnent tout aussi bien. Alors, prenez votre plus belle petite voix enrouée et faites-vous porter pâle.
⚠️ L'excuse peut fonctionner pour une journée, au-delà, il faudra fournir à votre employeur un arrêt de travail délivré par un médecin. |
2. Les problèmes de transport
Les grèves de transport sont un excellent alibi pour qui veut s'éviter une journée de travail, mais les problèmes de transport ne manquent pas. Entre une voiture qui ne démarre pas, un accident de bus, un incident voyageur dans le métro ou le vol de roue de vélo, le trajet domicile-travail est plein d'excuses à utiliser.
À condition, toutefois, que votre entreprise ne soit pas adepte du télétravail, auquel cas préparez-vous à raconter, dans les détails, comment vous avez passé la journée dans un métro à l'arrêt. Mieux vaut encore travailler 😅.
En bref, tout comme une panne de réveil, le problème de transport vous fera gagner quelques minutes ou au mieux quelques heures, mais ne vous permettra certainement pas de profiter pleinement de votre journée. On peut mieux faire 😬 !
3. L'ombre du burn-out
Si votre manager est un tantinet au fait des actualités, il sait que le bien-être en entreprise est un enjeu important, tout comme la santé mentale des salariés. Si on se sent écouté, si on sent qu'on est face à un employeur ou manageur compréhensif, on peut invoquer un stress important, des problèmes d'anxiété, d'angoisses ou une déprime passagère.
Les coups de mou ça arrive à tout le monde et ça peut véritablement être une excuse pour prendre du temps pour soi et revenir au travail plus motivé et en forme.
📌 Attention par contre, on ne rigole pas avec les coups de mou, les passages à vide et les baisses de moral. La santé mentale est un sujet important, et si vous vous sentez mal pendant de longues périodes, il peut être nécessaire d'en parler avec votre médecin traitant ou de voir un spécialiste. Peut-être avez-vous des symptômes de dépression ou de burn-out. C'est grave et ça ne doit pas être ignoré.
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4. Les problèmes de la vraie vie
La vraie vie n'attend pas et elle n'attend surtout pas que vous soyez rentrée du travail, elle vient parfois s'incruster sur votre temps professionnel 😒. Les problèmes techniques sont des excuses toutes trouvées pour éviter le bureau ! Une fuite d'eau qui attend son plombier et nous qui attendons le plombier. La fibre qui attend son technicien et nous qui attendons le technicien. Une chaudière en panne qui attend son chauffagiste... Bref, vous avez compris le principe. E
t si vous voulez être certaine d'avoir du temps pour vous, inventez-vous un problème à régler, en personne, avec le service des impôts, la CAF, votre banque, etc. Certains seront même à deux doigts de compatir avec vous 😉.
👉 Malheureusement, ces excuses, très bonnes au demeurant, ne fonctionnent qu'une fois ou bien seulement sur une (courte) période et avec le même service. Évitez dans le même mois d'invoquer le plombier, internet et les impôts, ça fait beaucoup et on perd en crédibilité.
5. La mort d'un proche
À l'école, ça fonctionnait... au moins une fois. Quand le prof venait ramasser nos exercices de maths on le regardait peinée, les yeux tristes, presque mouillés et on lui révélait l'horrible nouvelle "Ma mamie est morte, j'ai pas pu faire mes devoirs". Aucune raison que ça ne fonctionne pas encore au travail. Perdre un proche, c'est triste et personne n'a trop envie de vous embêter pendant votre période de deuil. L'excuse est indiscutable et vous permet de vous offrir une journée de répit.
Attention cependant : qui est proche et qui ne l'est pas 🧐 ? Vous avez beau aimer Tata Suzette de tout votre cœur, la loi s'en moque
et ne vous accorde aucun jour de congé, vous ne serez donc pas payée si vous passez un jour à pleurer cette perte inestimable (et fictive !). Pour rappel, selon le Code du travail, vous avez droit à 3 jours de congé, contre justificatif, pour le décès d'un conjoint, d'un parent, d'un parent de conjoint, d'un frère ou d'une sœur et de cinq jours pour un enfant. Pas de jour de congé pour les grands-parents, sauf si votre convention collective dit le contraire.
Je ne veux pas aller travailler : les choses à éviter
La démotivation vous guette et vous cherchez comment prendre la poudre d'escampette, c'est d'accord, mais faites-le sans perte et fracas. On évite donc :
👉 Trop d'honnêteté tue l'honnêteté
Il va sans dire qu'une bonne excuse pour ne pas travailler, c'est avant tout un... mensonge. Une gueule de bois se transforme donc en intoxication alimentaire, une peine de cœur en migraine et une flemme en grippe. Pour pouvoir donc revenir paisiblement au travail, on ne raconte pas sa vie et on ne rentre pas dans les détails.
"Plus c'est gros, plus ça passe !" Faux ! On évite d'en faire trop ou de s'embourber dans des mensonges invraisemblables qui nous demanderont beaucoup trop d'énergie par la suite. Plus l'histoire est simple et plus elle semble vraie. Toutes les excuses ci-dessus ne valent que pour une journée maximum, alors pas la peine d'inventer des histoires de porte d'entrée bloquée avec vous derrière, d'incendies imaginaires, de maladies bizarres et exotiques...
👉 Culpabiliser toute la journée
Si vous faites le choix de ne pas vous montrer réglo (pour une fois, pour une seule journée) ne la passez pas à culpabiliser ! Vous vous offrez un moment à vous, alors profitez-en à fond avant de devoir retourner au labeur. Si vous n'y parvenez pas, ce n'est pas grave, laissez tomber, le week-end n'est jamais très loin.
Ne plus se présenter au travail du jour au lendemain sans prévenir, sans le justifier et de façon répétée, c'est un abandon de poste et ça conduit au licenciement. Ça peut être un choix, mais un choix à ne pas faire à la légère. Renseignez-vous avant d'opter pour cette solution.
👉 Les décisions sur un coup de tête
Dans la même veine, on évitera les coups de tête, comme une démission flash pour flemme ou démotivation ! Avant de prendre cette décision irrémédiable et lourde de conséquences, mieux vaut avoir pensé à la suite.
Tout ne se passe pas comme prévu au travail ? Vous n'en retirez rien de bon, vous êtes démotivée, stressée, vous ne trouvez pas votre place ou vous vous ennuyez ? Au lieu de chercher des excuses pour ne plus travailler, il faudrait peut-être essayer de comprendre ce qui vous manque, ce dont vous avez envie, pourquoi cette situation professionnelle ne vous convient pas et vous fait souffrir ? Sortir du déni est un premier pas pour accepter une situation et peut-être la faire évoluer ou la transformer.
L'avis de la rédaction : qu'est-ce que ça cache ?Qu'on se cherche de temps en temps une excuse pour rester au lit, c'est OK mais quand on se cherche régulièrement des excuses pour ne pas aller bosser, c'est que quelque chose ne va pas, mal-être, fatigue, lassitude, manque d'intérêt. Posez-vous les bonnes questions : qu'est-ce que ça cache ? Comment vous sentez-vous dans votre travail actuel ? N'hésitez pas à contacter un psychologue afin de faire le point avec lui sur votre situation et mettre en place de nouvelles habitudes qui vous permettront d'être plus heureuse. 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe Contacter un psychologue |
Le travail, c'est toute une aventure :
Sources : Livres "Va t'faire vivre" par Justine, Mahault, Matthieu // "Comment traiter le burn-out ?" Michel Delbrouck