Je déteste voyager : ma maison, la meilleure destination !

Mis à jour le par Justine Guilhem

L’eau bleue de la mer, l’impression de dominer le monde du haut d’une montagne ou les photos de mes amis partis en road trip ne me font bizarrement jamais envie. Moi, je suis de la team casanière et je déteste partir loin de chez moi et de mes habitudes... Vous imaginez bien que je suis souvent charriée à ce propos. Que les autres se moquent m'importe peu, j'ai mes raisons de ne pas aimer partir loin de chez moi. D'ailleurs, les voici, peut-être que vous vous reconnaîtrez aussi !

Je déteste voyager : ma maison, la meilleure destination !

Le plaisir de la routine

On ne saurait aller chercher trop loin le plaisir de rentrer chez soi." - Paul Morand

À trop valoriser « l’ailleurs » on finit par dévaloriser « l’ici ». Tout le monde n’est pas forcé d’aimer l’aventure, l’exotisme et la nouveauté. Je préfère profiter de mon quotidien, de mon appartement et de mes proches. Ma zone de confort, je l’aime et je ne la quitterais pour rien au monde 😬 ! 

Puis, d'aussi loin que mes souvenirs remontent, mes parents ne m’ont jamais fait découvrir les joies du voyage. Petite, toutes mes vacances se déroulaient au même endroit, comme s’il s’agissait d’un rituel pour nous ressourcer et j’adorais ça !

Trop d'investissement

Autre chose qui me déplaît, la perte de temps et d'argent 💸. Eh oui, poser son charmant postérieur sur le sable chaud demande une bonne préparation. De longues heures d’organisation pour trouver une destination, un moyen de transport, une location, ou encore des activités… La liste des choses à penser est longue ! Et évidemment, tout cela a un coût. Profiter pendant une semaine pour manger des pâtes jusqu’à la fin du mois ne me fait étrangement pas rêver. Je préfère donc garder mon temps et mon argent !

Puis tant que je n'ai pas les moyens de me payer un bel hôtel, je préfère rester à la maison. Le camping, la van life et le bivouac, très peu pour moi. Oui, je suis un peu douillette, mais j'assume 😅 ! 

Les aléas du voyage = mon enfer personnel

Vols annulés, correspondances manquées… À croire que je n’ai pas perdu assez de temps devant mon ordinateur à booker ces vacances « de rêve », il faut en plus, gérer des imprévus qui me filent des angoisses 😱 ! Être à la merci des compagnies de transport, avec tous mes bagages et mes affaires personnelles à trimballer partout, là clairement, je dis non !

Qui plus est, la terre est ronde. Quel est le rapport, c'est simple, ça rajoute une contrainte de plus, notamment le décalage horaire. En effet, qui dit voyage, dit pas les mêmes fuseaux horaires partout dans le monde. Du coup, on se retrouve bien souvent jetlaguer quand on voyage. En plus de devoir adapter notre voyage à cela (oui, on va éviter de visiter un charmant village alors que l'on a envie de dormir), il faut aussi réadapter notre organisme. Et ce, deux fois ! Oui, il y a l'aller, mais aussi le retour 😫 ! 

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Le tourisme de masse, non merci !

Instagram nous vend du rêvec. On s'imagine seul dans un endroit de rêve, mais à moins de partir en Ouzbékistan, nous serons des dizaines, voire des centaines de tourismes au même endroit 😭. Oui, nous sommes plus d'1.5 MILLIARDS d'être humain à voyager pendant l'été. Tout le monde se bouscule pour avoir LA photo à montrer, une preuve de plus que les réseaux sociaux sont nocifs... 


Cette vidéo me donne des sueurs froides, sans doute mon pire cauchemar en voyage...

Puis quand je pars en voyage, ce que je n'aime pas, c'est l'étiquette "touriste" qui apparaît sur mon front 😫. Oui, on repère vite les touristes en voyage, avec leur énorme sac à dos, leur téléphone à la main avec Google Maps d'ouvert et leur appareil photo autour du cou. Je n'aime pas renvoyer cette image de la touriste classique, surtout que j'ai l'impression qu'il y a aussi écrit "pigeon" sur ma tête 🙄. Certains locaux peuvent, en effet, en profiter et augmenter leurs tarifs... Puis que ce soit à Paris, à Bangkok ou à Los Angeles, il y a toujours des attrapes touristes et des arnaques qu'il est toujours difficile de repérer. Normal, car on ne connaît pas le lieu ! 

Voilà pourquoi je déteste voyager 😬 ! Quand je pense qu'il y en a qui voyage seul.e, j'en ai des frissons d'angoisse. Et vous ? Vous aimez voyager ? Ou vous êtes comme moi ? Dites-moi tout ! 

L'avis de la rédaction - Agrandir sa zone de confort

Partir en voyage, c’est se lancer dans l’aventure et quitter son petit confort. Contrairement aux discours que l’on entend habituellement, y rester n’est pas une preuve de faiblesse et de stagnation, alors ne culpabilisez plus ! Le psychologue Abraham Maslow explique d’ailleurs qu’«une zone de confort est un passage obligé, comme des étapes nécessaires à notre croissance sur lesquelles nous nous appuyons pour faire le pas suivant. » C’est donc une notion importante qui garantit notre sécurité. Une fois sûr de nous, on peut franchir certaines étapes. Il y a une différence entre quitter sa zone de confort et l’agrandir. Et si vous vous sentez coincée dans votre zone de confort, incapable d'en sortir, alors n'hésitez pas à contacter un psychologue afin d'avancer ensemble.

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Didier il y a 3 ans

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