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Être slasheuse, assumer plusieurs activités
Cumuler plusieurs activités, ce n’est pas nouveau. Pendant longtemps, ça a même été un signe de précarité, mais désormais, on essaie de redorer ce mode de travail. En opposition, on retrouve le modèle "standard", une carrière où on monte les échelons d’un même poste. Lorsqu’on est dans ce type d’emploi, on se concentre sur le progrès d’un domaine de compétences précis. ⚠️ Néanmoins, cela peut étouffer certaines personnes, ce qui peut aboutir à un burn-out ou à l’inverse, un bore out 🤯.
Une tendance jeune
Je me considère moins spécialiste d’un domaine, mais je suis polyvalente et flexible. C’est ce que j’essaie de mettre en avant auprès des recruteurs. Et je ne suis pas la seule, selon une étude d’Opinion Way pour Horoquartz, les Bac +3 et Bac +5 seraient entre 24% et 27% à vouloir faire plusieurs activités. Chez la nouvelle génération, 1 jeune sur 2 estime que le CDI va disparaître au profit du CDD et du travail free-lance selon une autre étude de Mazars 😲.
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Slasher, la même définition pour tout le monde ?
On n’a pas tous et toutes la même conception du “slashing”, le terme est subjectif 🤔. Certaines considèrent qu’elles slashent dans un même poste, mais en réalité, il s’agit vraiment de cumuler plusieurs statuts. Par exemple : être salariée en mi-temps et avoir une activité free-lance à côté. C’est exactement ma situation, je travaille à temps partiel en CDI et à côté, j’exerce une activité de photographe free-lance et de créatrice de contenu. Ce qui fait même trois activités au total 🥉!
Les raisons d’être une slasheuse
Pour ma part, si je fais ainsi, c’est que ça me permet de faire mon métier passion ❤️ tout en ayant une sécurité financière. D’autres aiment explorer différents domaines ou avoir un travail moins redondant. Avoir plusieurs activités donne le moyen de trouver son équilibre, d’ailleurs cela permet à la génération Y d’être moins malheureuse au travail. Cependant, les entreprises sont un peu frileuses face à ce genre de profil qui paraît instable 😧...
Les entreprises et les slasheurs
En effet, le profil des slasheurs et des slasheuses est considéré comme moins stable 🤪. De plus, comme plusieurs activités sont cumulées, on a certes plus de polyvalence, mais moins de connaissances sur un domaine précis. Sauf que les entreprises aiment recruter des profils spécialistes, surtout pour des métiers qui demandent beaucoup de connaissances, comme ceux de l’informatique.
Au-delà de ces deux aspects, il y a aussi le fait que les slasheurs souhaitent multiplier les expériences. Cela inquiète les employeurs, car ils ont peur que ces personnes ne partent trop vite. D’ailleurs les chargés de recrutement s’assurent de la stabilité du candidat, c’est le point qui est le plus vérifié. Les entreprises n’ont pas envie de donner des connaissances, de nourrir intellectuellement une personne qui ne restera que le temps d’acquérir de nouvelles compétences.
Comment trouver l’équilibre dans le monde professionnel ?
Quand on est slasheur, il vaut mieux s’orienter vers des start-ups pour grandir ensemble ou vers des emplois dans lesquels on a déjà des grosses connaissances. Il ne faut pas hésiter à rassurer les recruteurs sur nos motivations et ce qu’on peut apporter à l’entreprise. À partir du moment où on montre un réel intérêt et investissement, les entreprises vont s’ouvrir plus facilement aux slasheurs. Dernier point à ne pas négliger, on ne peut pas être une slasheuse dans n’importe quel domaine 🙅♀️.
➜ La communication, et plus globalement les métiers issus d’internet, permettent d’accueillir un peu plus ce type de demandes ou de profils !
😍 Pour ma part, j’ai la chance d’être tombée sur une entreprise ouverte. J’ai eu un vrai intérêt et des compétences pour l’emploi auquel j’ai postulé. Cela m’a permis par la suite de mettre en place ce mi-temps, combiné à mon autre activité.
L'avis de la rédaction - Écouter les envies de chacunÊtre slasheuse, ce n’est pas pour tout le monde, ni pour toutes les entreprises. L’important, c'est d’écouter ses envies et de voir si ce mode de travail colle à sa vie. Cependant, il ne faut pas oublier l’exigence des entreprises, il faut donc être à l’écoute pour être sûre de correspondre. Si vous n’êtes pas certaine que cela pourrait vous convenir ou si vous avez des doutes sur votre avenir professionnel, n’hésitez pas à consulter un coach de vie qui pourra vous aider à trouver votre voie. 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe |
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Sources : lesnouveauxtravailleurs.fr / cadremploi.fr