Pas de rêve, pas de volonté ?
Je me souviens d'une époque où je voulais à tout prix être chanteuse, puis d'une époque encore plus lointaine où je voulais être archéologue et actrice (en bref, je voulais être Harrison Ford !). Aujourd'hui je n'ai atteint aucun de ces rêves, j'ai trouvé d'autres voies, d'autres chemins, essuyé quelques échecs, mais j'étais plutôt en paix avec ça avant que ce foutu journal intime ne me demande quel était mon rêve dans la vie 🙃. Je suis une trentenaire, je devrais sans doute avoir encore des rêves, avoir encore envie d'accomplir des choses grandioses… Rien ne me vient.
Ne pas avoir de rêve s'apparente souvent à un manque de volonté. On voudrait bien s'accomplir, sortir de notre zone de confort et puis finalement pourquoi prendre le risque, on est si bien dans sa zone de confort, pourquoi en sortir ? J'aime souvent à me répéter que je fais partie de gens qui n'ont pas grand-chose mais que ce pas grand-chose, c'est encore trop à perdre. J'ai peut-être bien un rêve, mais je ne pourrais pas en vivre, alors à quoi bon ?
👉 Du coup, quand on me demande dans quoi j'aimerais travailler, j'ai la sensation que je ne sais pas quoi faire de ma vie. Ne pas avoir de rêve, c'est un peu avoir l'impression d'être enfermé⋅e dans une flemme gigantesque, qui nous protège des risques à prendre, mais qui fait aussi un peu tourner en rond.
Rêves d'enfant VS la réalité
On pense qu'en étant enfant, on avait plus de rêves, on répondait simplement tous à l'éternelle question "qu'est-ce que tu fais ou veux faire dans la vie ?". Si être une princesse, une chanteuse ou une poète ça faisait rire tout le monde quand on avait 7 ans, 10 ans plus tard, il a fallu que nos rêves soient bien plus sérieux.
On ne nous apprend pas vraiment à rêver, on nous apprend à être sérieux, travailleurs et à gagner notre vie. Ce n'est donc pas totalement improbable que je me retrouve devant la page de mon journal intime, sans aucune idée de ce qui me fait vibrer 😥.
💬 En grandissant, j'ai dû apprendre à faire des concessions. La grande carrière d'éditrice dont je rêvais s'est achevée au bout de 2 ans dans le fracas d'un licenciement économique et au bout d'un long périple de harcèlement et de souffrance au travail. Comment rêver après ça ? Alors maintenant, je privilégie ma vie personnelle.
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Plus jeune, je n'ai jamais rêvé d'une vie d'épouse et de mère, mais force est de constater qu'elle me rend heureuse et me guérit de mes échecs professionnels. 😊Est-ce que j'ai des regrets, l'impression de passer à côté de quelque chose ? De temps en temps, oui. J'ai construit et je suis toujours en train de construire quelque chose : un couple, un foyer, une famille. Je ne serais peut-être jamais cette femme puissante à la carrière retentissante, je suis passée à autre chose. Et puis d'ailleurs, est-ce qu'aller au bout de ses rêves doit être un but ?
Le bonheur d'une vie qui nous convient
Je ne pense pas que le bonheur soit un but à atteindre, un port auquel on devrait tous s’amarrer. Le bonheur est un équilibre à trouver entre ce qui rend heureux et ce qu'il faut faire. Avoir un job alimentaire, c'est OK si en rentrant chez soi on est heureuse de retrouver les siens, de lire notre livre préféré en caressant le dos d'un chat qui ronronne.
Pourquoi aller plus loin si ce genre de petites choses nous remplissent ? Si par contre, on se sent dépérir que notre vie ne nous convient pas, alors oui, il faut trouver ce qui nous anime et nous rend vivant⋅e. L'important est de trouver du sens à ce que l'on fait. Voilà trois questions qui peuvent servir de piste de réflexion pour trouver ce qui nous fait rêver.
1. Qu'est-ce que j'aimais faire enfant ?
Revenir à ses rêves d'enfant, c'est revenir à une période où nous savions écouter notre cœur. En repensant à ce qui nous faisait vibrer à cet âge on peut sans doute découvrir ce à quoi on rêve maintenant.
2. Qu'est-ce que je ferais si je n'avais rien à faire ?
Nous avons toutes des emplois du temps surchargés, nous sommes tous et toutes toujours overbookées, mais si on s'arrêtait un peu ? Prenons un moment loin du tumulte, dans le calme et le silence pour réfléchir à ce qui nous fait du bien, nous met en joie, nous fait sourire. Qu'est-ce qu'on a envie de faire quand on n’a rien à faire ? Quel est ce petit truc qui nous donne l'impression d'être utile et que l'on prend plaisir à faire et refaire ?
3. Qu'est-ce que je ferais dans un monde idéal ?
C'est une question qui doit être répondue avec le cœur, les tripes, et non avec la raison. Si nous n'étions plus rattachées à l'argent, au besoin, à la nécessité, à la case dans laquelle on est entrée. Si nous étions libres de faire ce que l'on veut, que ferions-nous ?
L'avis de la rédaction : pas de passion ? Pas de culpabilité !Ne pas avoir de rêve, ne pas souhaiter une grande carrière qui rapporte de l'argent, ne pas avoir de passion, de rêves ou de projets grandioses... On a vite fait de culpabiliser si on n'a pas tout ça. Pourquoi ? Parce qu'on donne l'impression d'être une personne qui ne sait pas se fixer à quelque chose, qui ne s'intéresse à rien, pourtant cherchez bien, au fond de vous, il y a sans doute tout un tas de choses que vous prenez plaisir à faire. Décorer votre intérieur, visiter un musée, confectionner des biscuits, etc. Il y a sans doute en vous une âme créatrice et curieuse, quelqu'un qui ne saurait se contenter d'une seule passion, d'un seul rêve quand il y a tant de choses à aimer ! 👉 Cette quête de sens n'est pas évidente à entamer seule, c'est pourquoi nous ne saurions que trop vous recommander de vous rapprocher de l'un de nos coachs afin d'entamer ce travail ensemble. Vous verrez, la réponse est en vous. 😉
🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe
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Franchement merci pour l’article, j’adore votre utilisation des emojis continuez comme ça 👊
Fanel il y a 2 ans
Merci 😍
L'équipe il y a 2 ans