Les femmes disposent d’assez peu d’indications par leur gynécologue sur le sujet. Déjà car le gynécologue ne connaît pas forcément le niveau sportif réel de sa patiente et peut-être pas non plus les particularités de sa discipline. Il pourra donc avoir tendance à appliquer un principe de précaution.
Par ailleurs, ce sujet peu abordé auparavant ne préoccupait pas grand monde, il y avait donc peu d’informations disponibles. Mais l’évolution de nos styles de vie et de nos pratiques a fini par en faire un sujet d’études. À ces données très complètes et concordantes sur les bienfaits de l’activité physique recueillies au cours de ces études, viennent s’ajouter sur internet de nombreux témoignages de mamans et futures mamans sportives qui nous racontent la poursuite de leurs activités pendant leur grossesse, et surtout l’évolution de la pratique au fil des mois.
Poursuivre un sport oui, mais pas à n’importe quelles conditions.
Quels bénéfices ?
Il faudra bien entendu adapter sa pratique tout au long de sa grossesse. Mais de manière générale, les bénéfices recensés sont les suivants :
- Favorise le bien-être
- Aide à avoir un meilleur sommeil
- Diminution des douleurs et gênes musculaires/ articulaires liées à la grossesse
- Aide à réguler la prise de poids
- Est bénéfique pour la prévention de maladies fœto-maternelles tels que le diabète gestationnel ou encore l’hypertension artérielle
- Contribue à réguler l’activité de l’intestin
- Aide à augmenter les défenses immunitaires
- Il paraîtrait même que les femmes ayant maintenu une activité physique seraient moins sujettes au baby blues après l’accouchement.
Quelles activités et sous quelles conditions ?
Il faut prendre en compte que dès le début de la grossesse, l’activité de base de l’organisme augmente de 10%. De ce fait, les spécialistes s’accordent à dire que la femme enceinte aurait besoin de 25% d’oxygène supplémentaire. C’est pourquoi il est primordial d’être raisonnable sur l’effort pratiqué.
En aucun cas, on ne vise la performance pendant la grossesse. On cherche seulement à se maintenir en forme. Si vous courez par exemple : réduisez l’allure, réduisez la durée de votre sortie. Écoutez votre corps, soyez attentive à vos ressentis, chaque femme est différente, chaque grossesse également. Ne vous imposez rien. Si un matin vous sentez que vous êtes fatiguée alors reposez-vous simplement. Il est absolument impératif d’éviter l’essoufflement. Le test de la parole est parfait pour surveiller sa cadence. Un excès dans la pratique pourrait entraîner un manque d’oxygénation au fœtus.
Les activités à privilégier :
La marche, la natation, le yoga (en faisant évoluer sa pratique au fil des mois selon les postures autorisées), le yoga prénatal, le Pilate, la danse classique, le vélo d’appartement, l’aquagym, les exercices de mobilité articulaires et de renforcement musculaire adapté. Sur la seconde partie de la grossesse, sans contre-indication de votre médecin, vous pouvez poursuivre la marche, la natation ou le Yoga prénatal.
Les consignes majeures
- Ne pas avoir de contre-indication de son médecin
- Ne pas atteindre l’effort maximal
- Disposer d’un temps de récupération suffisant entre 2 séances
- Adapter sa pratique au fil des mois
- Ne pas se lancer dans une activité sportive nouvelle qui ne soit pas spécialement recommandée pour les femmes enceintes.
Les pratiques interdites
Pour des raisons de sécurité évidentes, il faut oublier toutes les activités pouvant entraîner des chutes ou des impacts physiques : équitation, boxe, arts martiaux ou sports collectifs. La plongée sous-marine est également interdite car elle pourrait causer des risques d’hypoxie et de malformation du fœtus.
Ce qu’il est important de travailler pendant la grossesse
Le renforcement des muscles jambes et fessiers qui contribuent à diminuer les douleurs lombaires liées à la grossesse. Le renforcement du périnée avec par exemple les exercices de Kegel.
L’avis de la rédaction : bougez comme vous aimez et en toute sécurité !Il est fortement recommandé, même pendant cette période, de réaliser 20 à 30 minutes d’activité physique par jour. Si vous avez en horreur les activités sportives, il y a d’autres façons de rester active. Une activité physique modérée comme marcher, réaliser ses activités habituelles de la vie quotidienne : métro, boulot, courses, sorties d’école, promener le chien… Vous bougez déjà ! La marche permet en effet de favoriser la récupération fonctionnelle du périnée et contribue à renforcer la sangle abdominale. Et surtout, pensez à bien vous hydrater tout au long de la journée 😊 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe |