"C'est la possibilité de complètement faire confiance à l'autre et de recevoir, de bouger son corps, d'être complètement de soi à soi."
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Comment bien pratiquer le pegging ?
La première chose à faire, c’est de discuter avec son/sa partenaire. Eh oui, c’est la chose la plus importante à faire, surtout si on a l’habitude d’avoir une sexualité plutôt “classique”. On peut aborder le sujet en disant qu’on a envie d’explorer de nouvelle choses, de nouvelles sensations ensemble. Bien sûr, on écoute aussi les envies de l’autre, les limites et les appréhensions.
✅ Quand les feux sont au vert des deux côtés, il est temps d’acheter le matériel adéquat, c'est-à-dire, un gode ceinture (ou “strap-on”), un bon lubrifiant et des préservatifs (on n’oublie pas de se protéger si on n’a pas fait les tests sanguin 😉). Ça y est, les achats sont faits et le désir est brûlant, mais pour autant, il faut y aller très progressivement.
La pénétration n’est pas un acte anodin, en tant que femme, on le sait très bien. Cela peut entraîner un vaginisme, qui peut être très douloureux. Il faut donc être très précautionneuse avec notre partenaire, surtout que l’anus ne se lubrifie pas comme le vagin.
👉 On commence en conséquence par des caresses externes en appliquant beaucoup de lubrifiant. Puis, on procède à la pénétration, avec douceur, en étant à l’écoute des sensations de notre partenaire. Au début, on peut rester sur une pénétration de surface, puis aller de plus en plus en profondeur, si le plaisir est au rendez-vous 😏.
Une pratique encore très taboue
Le pegging est encore perçu comme une pratique sexuelle bizarre et honteuse. Pourtant, le plaisir prostatique n’est plus à prouver. En effet, les hommes peuvent ressentir encore plus de plaisir grâce à une stimulation de la prostate. Sans compter que le pegging est aussi un moyen de lâcher-prise et de faire confiance à sa partenaire 😌. Et puis en tant que femme, on peut y trouver un plaisir cérébral à voir l’autre jouir.
Cependant, le renversement des rôles est toujours perçu comme une menace pour la masculinité, comme si être pénétré était un signe de soumission ou de passivité et que ça diminuait la virilité 🙄... Sans compter que la pénétration anale est synonyme d’homosexualité pour beaucoup, alors que bien sûr, on peut aimer être pénétré et être hétérosexuel, ça n’a aucun rapport avec l’orientation sexuelle 🤷♀️.
Le sexe anal est souvent considéré comme sale, honteux ou dégradant, en particulier pour celui/celle qui est pénétré⸱e. Bien sûr, si ça ne nous dit rien, il ne faut JAMAIS se forcer, le consentement doit être au cœur de toute pratique sexuelle, mais il est important de faire un travail de déconstruction.
👉 Les mentalités ont encore du chemin à faire, c’est pourquoi je recommande souvent de lire Jouissance Club, car au fond le plus important, c’est le plaisir que l’on donne et que l’on reçoit, loin des stéréotypes de genre.
L'avis de la rédaction : pourquoi ne pas en discuter ?Si l'idée de renverser les rôles vous titille et que le pegging vous intrigue, pourquoi ne pas en discuter avec un professionnel ? Si vous vous sentez un peu perdu dans cette jungle de ceintures et de lubrifiants, un sexologue pourrait vous aiguiller. Après tout, il n'y a pas de mal à demander son chemin, surtout quand il s'agit de plaisir ! Si vous avez des questions, des doutes ou simplement l'envie de parler de vos envies, n'hésitez pas à pousser la porte d'un sexologue.
🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
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