Cet extrait est terriblement parlant, Erika Carlier décrit son mari comme un “troisième enfant” mais dont il est plus difficile de s’occuper que de ceux de 4 et 6 ans… Le site de Madmoizelle a fait un article complet pour expliquer les autres phrases problématiques de cet extrait.
Ce qu’il faut retenir, c’est que les femmes ne veulent plus être les boniches de leurs conjoints. Certaines essaient de repartir le poids de la charge mentale dans le couple, mais ce n’est pas concluant à chaque fois. Le problème d’éducation des hommes est tellement installé à cause de la masculinité toxique, qu’il est très difficile de les faire changer.
Un manque d’intelligence émotionnelle
Le problème d’éducation et de l’abondance des privilèges est tellement important que cela a un impact direct sur l’intelligence émotionnelle des hommes hétérosexuels. En effet, la psychologue spécialisée dans la thérapie de couple, Gilza Fort-Martinez, explique que les hommes se construisent avec une intelligence émotionnelle inférieure à celle des femmes. C’est le résultat d’une éducation stéréotypée et sexiste qui détache les hommes de leurs émotions et de celles des autres. Dans leurs esprits, avoir des émotions est réservé aux femmes, alors que c’est propre à l’être humain de manière générale. C’est le “mâle alpha” dans toute sa splendeur 😣 !
Une plus grande émancipation
Rien qu’avec ces raisons, il est facile de comprendre pourquoi ce sont les femmes qui demandent plus souvent le divorce que les hommes. Néanmoins, à tout cela s’ajoute aussi l’évolution de nos droits 🧐. En effet, on observe que l’augmentation des divorces va de pair avec la libération et l’évolution des droits des femmes : droit de vote, droit d’avorter, l’égalité salariale, etc.
Une indépendance financière
De plus, être indépendante économiquement donne plus de pouvoir aux femmes. Effectivement, comment quitter le domicile conjugal sans ressources financières et avec, possiblement, des enfants sous les bras ? Impossible. Heidi Kar, psychologue et spécialiste des violences domestiques, explique :
“Dans toutes les cultures et dans toutes les zones géographiques, les femmes qui sont économiquement capables de prendre soin d'elles-mêmes –ce qui est généralement lié à des niveaux d'éducation plus élevés– sont plus susceptibles d'initier le divorce que celles qui ne sont pas en mesure de subvenir à leurs besoins économiques ni à ceux de leurs enfants”. |
Se libérer des violences
Ne pas avoir de finances, c’est l’une des raisons qui faisait que les femmes restaient avec leurs conjoints auparavant. Elles subissaient, car elles n’avaient pas la possibilité de partir. C’est ce que montrent les images de ce documentaire de l’INA (de 1983 🤯 !) :