La pression implicite des afterworks : disons stop pour notre bien !

Mis à jour le par Camille Lenglet

Il y a quelques jours, il y a eu un afterwork auquel je n’ai pas participé. Non pas que ça ne me plaise pas de boire un verre après le travail, mais je suis toujours mal à l’aise quand il y a toute la boîte. Mon côté introverti m’aide à résister à la pression des afterworks, mais c’est quand même un sentiment assez compliqué à gérer. On a l’impression que si on ne participe pas, on va passer pour la rabat-joie et moins réussir sa vie pro. Et si on disait non à cette pression implicite ?

La pression implicite des afterworks : disons stop pour notre bien !

Le présentéisme partout, tout le temps 

Moi, je suis de cell⸱eux qui préfèrent le télétravail au bureau. Il faut dire que j’ai été habituée en étant plusieurs années à mon compte et puis, comme je l'ai dit en introduction, j'ai un caractère introverti. Du coup, ça me permet d'échapper à toutes les activités en "ing" : le team building, le networking, l’afterworking… Et comme parfois, ça brouille la frontière entre vie pro et vie perso, ça m'arrange bien. 

Néanmoins, je sais que je suis une exception, puisque grâce au télétravail, j'échappe au présentéisme au travail. Ce dernier n'impacte pas que nos heures au bureau, puisqu'il y a aussi une injonction implicite à être présent⸱e aux afterworks. Alors attention, je ne dis pas qu’on ne peut pas prendre du plaisir à aller boire un verre avec ses collègues après le travail. Après tout, l’amitié au bureau est tout à fait possible ! Toutefois, cela prend un autre sens lorsque c’est toute l'équipe qui est conviée. On n’ose pas vraiment dire non et en même temps, ça nous pèse de dire oui.

C’est un moment où on sait que l’on va devoir garder notre masque professionnel, en dehors des heures officielles. C’est une autre forme de travail, puisqu’il s’agit de networking 🧐 !

L'afterwork, un allié de taille

Bien que l'on sache qu'il n'y a aucune obligation concrète à participer à un afterwork, on sait que nos collaborateurs et la direction apprécient fortement notre présence 😅. Surtout, cela peut être un allié de taille pour obtenir certaines choses.

En effet, les employés qui vont aux afterworks se démarquent et se mettent en avant. C’est donc évident que la hiérarchie les remarque plus et que la communication sera plus aisée avec eux. Il y a des échanges plus informels qui se déroulent et ça peut être un bon moyen d'échanger de manière décomplexée sur certains aspects du travail.

Sans compter que c'est aussi un moyen de faire grandir son réseau, voire d’avoir des personnes importantes “dans notre poche” pour obtenir une promotion. Oui, j’ose le dire, c’est une stratégie pour certains afin de réussir un peu plus que les autres 🤐 !

Une femme à un afterwork

Il n'y a pas à dire, les afterworks sont aussi le bon moyen de gravir les échelons !

Comment échapper à la pression des afterworks ?

Même s'il y a des avantages, ça n'en reste pas moins une difficulté pour certaines personnes. Eh oui, tout le monde n’est pas en capacité de participer à un afterwork ou tout autre événement en dehors du travail. Entre celles et ceux qui ont des obligations et responsabilités en dehors du travail (coucou les parents), mais aussi celles et ceux qui sont introvertis (ça, c’est pour moi), ce n’est pas simple 😥.

👉 Cloisonner vie perso/vie pro

Pour échapper à la pression des afterworks, il faut garder à l'esprit que la vie n'est pas le travail. Certes, dans notre société capitaliste, il faut travailler pour vivre, mais on ne vit pas pour travailler. Pour ma part, je n'ai pas de mal à me dire cela, mais si vous avez des difficultés, faites en sorte de bien cloisonner votre vie perso et pro, pour que la seconde n'envahisse pas la première. Développez votre assertivité et dites non pour votre bien-être ! 

📌
Une étude finlandaise de 2015 l’a d’ailleurs mis évidence. Les employés qui séparent bien le travail de leur vie personnelle, ont une meilleure gestion du stress et surtout une meilleure santé mentale.

📵 Pour y parvenir, on évite de consulter ses mails pros en dehors du temps de travail, on désactive les notifications, on utilise du matériel (téléphone/ordinateur) réservé au travail, etc. Plein de petits gestes qui contribuent à une vraie séparation !

👉 Verbaliser son besoin

On a tous et toutes des besoins dans la vie. Moi, par exemple, j’ai besoin de temps calmes où je peux faire des activités créatives. Pour d'autres, ça peut être le besoin d’être avec ses enfants ou de faire du sport.

Peu importe notre besoin, ce qu’il faut retenir, c’est qu’il est nécessaire de le verbaliser. Dire à ses collègues ou son manager son besoin permet de poser réellement ses limites. Il faut donc trouver le courage de dire quelque chose comme : “J’aime vraiment travailler avec vous, mais le soir est réservé à ma vie personnelle !”. Ainsi, il n’y a pas de malaises ou de sous-entendus qui peuvent rendre la situation délicate. Si on s’exprime, on désamorce beaucoup de problèmes.

L'avis de la rédaction : la pression, je la bois ou je n'y vais pas !

Les afterworks, les soirées entre collègues, peuvent être un moment sympathique, une occasion de se rapprocher, de découvrir les autres différemment, de s'intéresser à leurs vies et de faire de belles rencontres. C'est un bon moment à partager mais pour que ce soit un bon moment, il faut en avoir envie, du coup pas de pression ! Vous avez envie d'y aller, parfait, vous n'avez pas du tout envie, c'est OK aussi ! Si vos relations professionnelles sont compliquées, que vous avez l'impression de ne pas trouver votre place, que vous vous sentez rejetée, n'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un coach afin de faire le point sur vos envies et votre carrière. Au fil des séances, vous découvrirez tout votre potentiel et comment l'exploiter pour être plus heureuse.

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Mais aussi :

Source : Étude "The Role of Work-Nonwork Boundary Management in Work Stress Recovery"

Article proposé par Camille Lenglet

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