6 signes pour reconnaître une dépendance affective

Mis à jour le par Justine Guilhem

Derrière ce terme se cache un vrai trouble. Une addiction qui me coûte un grand nombre de relations... J'ai toujours besoin d'une présence, et si elle me rassure sur demande c'est encore mieux. Cette envie d'être accompagnée, aimée cache quelque chose. Découvrez 6 signes précurseurs de votre dépendance affective.

6 signes pour reconnaître une dépendance affective

1. Le mal-être lié à la solitude 

L'idée de se retrouver sans amour est extrêmement angoissante quand on a une dépendance affective 🤕. C'est souvent synonyme de souffrance et de vide émotionnel. On ressent du manque dès qu'on est célibataire ou quand le/la partenaire n'est pas là. Il y a aussi une vraie perte d'autonomie quand on est en  couple. 

Par exemple, si notre moitié part en week-end avec ses amis, on est incapable de prévoir un programme sympathique de notre côté. Notre existence ne se passe qu'à travers les yeux de l'autre personne

👤

Selon une étude menée par le psychologue Dr. Robert Firestone, "environ 50% des personnes souffrant de dépendance affective ont du mal à être seules et à apprécier des moments de solitude".

2. Un manque d'estime en soi 

À tort, on ne pense pas mériter l'amour qui nous est donné. On ne trouve pas qu'on est si exceptionnel·le que ça, alors pour pallier ce manque, on se plie en quatre pour coller à une image de perfection 😅. Mais où est passée notre vraie personnalité ? On en vient même à demander l'avis à notre moitié sur tout, sur notre tenue du jour, comme le lancement d'un projet qui nous tient à cœur. Notre personne est effacée, mise à l'écart.

La psychologue clinicienne, Lisa Firestone, explique qu'une faible estime de soi nous pousse à chercher constamment l'approbation et la validation des autres. En fait, on existe qu'à travers l'amour de l'autre 🥺... 

3. L'angoisse de perdre l'autre

La peur de l'abandon est un des signes les plus caractéristiques. On vit dans l'angoisse permanente de perdre l'autre, d'être quitté(e) ou rejeté(e). La peur de l'abandon est au cœur de la problématique de la dépendance affective. Cette peur peut pousser à des comportements de contrôle, de jalousie excessive, ou à une hypervigilance quant aux signes de désintérêt du partenaire, comme l'explique le psychologue Eudes Séméria :

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Vous souhaitez en voir plus ? Découvrez l'entièreté de notre vidéo sur la dépendance affective avec Eudes Séméria !

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3. L'idéalisation du/de la partenaire

Dans une relation de dépendance affective, on a souvent une vision idéalisée de son partenaire. On le voit comme parfait, on minimise ses défauts, et on peut avoir du mal à accepter ses failles. Cette idéalisation peut conduire à des déceptions et des frustrations quand le partenaire ne répond pas à ces attentes irréalistes.

En plus, il y a un autre effet pervers à cela, comme on se croit indigné d'être aimé, on a plus de chance de tomber sur des manipulateurs et on s'enferme dans des relations toxiques. C'est ce que confirme le psychologue, Craig Malkin : il explique que les dépendants affectifs sont généralement avec des partenaires narcissiques qui exploitent leur besoin d'amour 😕... 

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4. La négligence de ses propres besoins 

Lorsqu'on est dépendant, on a tendance à se focaliser sur les besoins et les désirs de son partenaire, au détriment des siens. On peut s'oublier, se sacrifier, dans l'espoir de maintenir la relation. D'ailleurs, selon une étude publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology, "les personnes dépendantes affectives ont tendance à adopter des comportements de soumission et d'évitement des conflits pour maintenir leur relation".

La peur d'être rejeté·e est plus forte que notre intégrité 🤕. Ah si seulement on arrivait à enfin s'affirmer et à dire non… À force, cette négligence de soi conduit à un gros sentiment de frustration qui peut ronger la personne de l'intérieur. 

5. Un fort besoin d'attention

Tu m'aimes ? Tu me trouves beau·belle ? Cette tenue te plaît ? 

Voici le genre de questions redondantes que notre partenaire entend 10 fois par jour, soit dès qu'on a besoin d'être rassuré·e 😅. On a conscience que cela doit le/la fatiguer, en plus de lui donner l'impression de ne pas être assez attentionné·e, mais c'est plus fort que nous… Cela s'explique par un besoin constant de validation externe pour se sentir aimées et appréciées.

On cherche constamment des preuves d'amour et de reconnaissance, on peut même s'angoisser ou devenir irritable si on n'en obtient pas. Ce qui peut être très étouffant pour la personne que l'on a en face de nous. 

6. On ne supporte pas les critiques 

Si au travail on nous dit que notre travail aurait pu être approfondi, on a l'impression qu'on s'attaque directement à nous et à notre valeur. Si un ami décommande notre rendez-vous, on est persuadé·e qu'il ne veut plus nous voir. Bref, la moindre nous détruit car on n'a pas assez confiance en nous 🤯.

Chaque critique constructive, chaque propos remettant en cause nos actions, et chaque mot qui ne va pas dans notre sens nous blesse profondément. On a tout simplement une sensibilité exacerbée aux critiques et aux rejets, ce qui nous rend émotionnellement vulnérables, comme l'explique le psychologue, Guy Winch.

👋 Vous voulez creuser un peu plus le sujet ? Découvrez la dépendance affective expliquée par la psychologue Delphine Py.

L’avis de la rédaction : les dépendants affectifs ne s’écoutent pas assez

Être en paix avec soi-même, c’est la première étape pour être en paix avec les autres. Si vous vous êtes reconnu dans ces signaux, que vous pensez souffrir de dépendance affective, prenez rendez-vous avec un psychologue afin de comprendre l'origine de ce comportement et mettre en place de nouvelles habitudes qui vous permettront de vous épanouir dans vos relations. 

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi : 

Source : "The Fantasy Bond: Effects of Psychological Defenses on Interpersonal" de Robert Firestone

Article proposé par Justine Guilhem

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