« Quand on veut on peut » Je me souviens de cette injonction en cours de sport. Le prof me la hurle alors que je tente - vainement - de monter à la corde…. Bah non là tout de suite je veux et je peux pas !
Enfin « je veux »...
➡ si je réfléchis je veux surtout que ça s’arrête…
➡ je veux que « on » ne me juge pas de ne pas avoir réussi...
➡ je veux…
➡ je veux ne pas avoir une mauvaise note…
➡ je veux un certain nombre de choses pour lesquelles monter à la corde est l’espace d’un instant le moyen.
Mais monter à la corde n’est pas ma motivation. Est-ce parce que ce n’est pas la fin que je vise que je ne « peux » pas ? Est ce que quand on ne veut pas on ne peut pas ?
Bien des années plus tard, j'observe médusée l’incroyable opiniâtreté des bébés. Je cite souvent ce séjour chez mes beaux parents : entre le salon et la salle à manger une marche ; au pied de cette marche ma fille qui n’a que quelques mois et ne peut la gravir. Trois jours durant elle essaie ; au 3e jour elle a réussi.
Elle a voulu, elle a pu.
Des situations comme celles là, il y en a plein d’autres dans la vie d’un jeune enfant. Elles me semblent illustrer mieux le « quand on veut on peut ». Comme des situations « pures », affranchies de tout biais : devant la marche bébé veut et bébé peut ! Nulle injonction de pouvoir ou de vouloir derrière lui !
🧠 Que décider aujourd’hui ?
➡ J’ai envie de faire la paix avec « quand on veut on peut ».
➡J’ai envie d’admettre que ma difficulté n’est pas dans « pouvoir » mais dans « vouloir ».
💪 J’interpelle la petite fille qui est en moi : que veux-tu ? Où veux tu aller ? Décide et vas-y ! Prends place au volant de la voiture ! Choisis la destination, le chemin et les passagers !