8 choses dont je me fous, et je le vis bien

Mis à jour le par Justine Guilhem

Souvent, je paresse au lieu d’enfiler mes baskets pour aller courir. Les autres trouvent le groupe Boney M ringard, moi je connais tous leurs albums par cœur. Et alors ? Relâcher la pression et se détacher du regard des autres pour être soi-même, il n’y a pas mieux pour être heureux. En tout cas, depuis que je n'accorde plus d’importance à tout ça, je vais beaucoup mieux. Pour qu’on se lâche tous ensemble, je vous dévoile les 8 choses dont je me fous, et ça fait du bien !

8 choses dont je me fous, et je le vis bien

Je n’ai pas encore d’enfants mais quand ce sera le cas, on pratiquera le je-m'en-foutisme en famille. Je leur apprendrai à se foutre de tout ce qui nous empêche d’être heureux. On a tous une quantité d'énergie limitée, alors vous en conviendrez, se consacrer à des choses qui comptent vraiment est ce qu’on a de mieux à faire. Le reste, on s’en fout ! 😁

1. Le regard des autres ? Je m’en tamponne, moi je vis

Quoi que je dise ou fasse, il y aura toujours quelqu’un pour critiquer ou juger. Pour ne pas perdre mon temps et mon énergie à vouloir tout contrôler, je suis moi-même. Quand ce n’est pas la société qui nous formate, nos proches qui critiquent nos choix... Sinon, quand est-ce qu’on vit ?

Adolescente, le moindre cheveu de travers me rendait malade, terrifiée par l’idée de devenir la risée du lycée. Aujourd’hui je vais faire mes courses sans maquillage, en survêtement et TOUT VA BIEN. 👉 Blemmophobie : la peur du regard des autres, comment la dépasser ?

2. La perfection ? Pour quoi faire ?

Je ne l’atteindrai jamais pour la simple et bonne raison que je ne suis ni un robot, ni une photo Instagram. Coup de blues ? Coup de gueule ? Ces réactions font partie de la vraie vie. Personne n’est au top du top 24h/24. Mentalement mais aussi physiquement comme le confirmera mon petit bidou tout rond et tout mignon 🙃.

3. La « bonne » chose à faire ? Penser à moi

Vouloir satisfaire ses amis, arranger ses collègues, aider sa famille… Je veux bien connaître la technique de celui qui arrive à tout faire sans se fatiguer ! Apprendre à dire non évite toute surcharge émotionnelle. J’arrête de vouloir ménager la chèvre et le chou, car je ne vois aucune casquette d’arbitre sur ma tête. Je me vois seulement moi, avec mes valeurs, mon désir de rester intègre et mes priorités.

4. Le passé ? Je le laisse là où il est 

Le mien ou celui de mon cher et tendre. L’un entretient la haine et les rancœurs. L’autre engendre de la jalousie, car il y a 99.99% de chance pour que mon copain n’ait jamais été vierge lors de notre rencontre. En ressassant ces mauvais souvenirs, je passe à côté de l’instant présent et surtout je n’avance pas. Pas top comme bilan.

5. Je suis différente ? Tant mieux

Une copine vient de poster sa séance de sport sur les réseaux sociaux ? Et moi, je suis avec mon pot de glace et mon roman à l’eau de rose. Aucun problème ! J’arrête de me comparer, de culpabiliser, car je suis libre d’être moi. Si ça dérange certaines personnes, tant pis pour elles. En m’assumant, j’attire les autres grâce à ma véritable personnalité. En d’autres termes je crée des liens sincères et solides, sans me fatiguer dans un rôle d’actrice. 

"S'en foutre ne veut pas dire être indifférent. Ça veut dire qu'on est confortable avec l'idée d'être différent"  disait Mark Manson.  👉Je me sens différente des autres : un mal pour un bien ?

6. L’échec ? Je le vois comme une leçon

Dans la vie l’échec est non seulement inévitable, mais surtout indispensable : c’est lui qui nous fait grandir. Si je n’apprends pas à échouer, j’échouerai à apprendre. Depuis que j’ai compris ça, je le digère beaucoup mieux 😊. 

7. Les accidents ? Ça arrive même aux meilleurs

Les journées gâchées, ça me connaît. Combien de fois suis-je arrivée énervée (et en retard) au boulot à cause d’une vilaine tache de dentifrice sur mon beau chemisier ? Après réflexion, j’ai réalisé que ma réaction était aussi stupide que les raisons de mon énervement. Maintenant, je re-la-ti-vi-se.  👉 Apprendre à lâcher prise en 10 leçons.

8. À qui la faute ? On a vraiment besoin de le savoir ?

« C’est toi qui as commencé ! »

À moins d’être coincé à l’époque de la maternelle, ce genre de phrase ne doit plus sortir de notre bouche. C’est l’âme d’enfant qu’il faut conserver, pas la mentalité. Maintenant que je suis une adulte réfléchie, je ne m’épuise plus à chercher qui a raison et qui a tort. Trouver des solutions aux problèmes prend moins d’énergie qu’identifier le coupable, et c’est plus productif.- 

L'avis de la rédaction : et si vous lâchiez un peu de lest ?

La vie est suffisamment compliquée pour éviter de se rajouter du stress avec des choses qui n'en valent pas la peine même si c'est toujours plus facile à dire qu'à faire. Il n'est pas non indispensable de réaliser des exploits ou d'atteindre le but ultime de sa vie pour être heureux, alors on lâche du lest. Pour autant, gardez à l'esprit que : 

  •  S'en foutre ne veut pas dire être indifférent, c'est plutôt l'art d'apprendre à être confortable avec notre différence et à s'affirmer tel que l'on est. 
  • Quand on décide de se foutre de quelque chose, il faut donner de l'importance à quelque chose de plus important - prends le temps d'identifier ce qui est important pour toi ou non. 

Et si vous avez du mal à relâcher la pression, que cela vous dévore et est source de souffrance, n'attendez pas pour prendre rendez-vous avec un psychologue. Au fil des séances, vous comprendrez d'où vient ce fonctionnement et comment changer de mode de penser et mettre en place de nouvelles habitudes qui vous permettront d'être plus heureuse.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Vous l’aurez compris, par cet article je ne vous invite pas à vous foutre de tout, car nous ne sommes pas des robots, mais à accorder l’importance nécessaire à certaines choses. Pour continuer dans votre quête du bien-être, découvrez comment lâcher prise en 10 leçons !

Sources : « L’Art subtil de s’en foutre », Mark Manson, Eyrolles, 2017

Article proposé par Justine Guilhem

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