Quand les sportifs de haut niveau craquent…

Mis à jour le par Emilie Potenciano

Dépression, épuisement, perte de confiance en soi, démotivation, voire détestation du sport auquel ils consacrent leur vie depuis des années, les témoignages d’athlètes de haut niveau victimes de burn-out se font de plus en plus nombreux. Un pavé dans la mare, qui vient éclabousser l’image du sportif invincible. Une chance pour les plus jeune de bénéficier d’un accompagnement psychologique adapté pour rester dans le game sans craquer.

Quand les sportifs de haut niveau craquent…
Sommaire : 

L’importance du mental : la tête et les jambes

Concernant la préparation physique, les méthodes d’entraînement ne cessent d’évoluer permettant d’atteindre sans cesse de nouveaux records. Le suivi psychologique quant à lui reste marginal, pourtant ces champions n’en sont pas moins des humains soumis à de très fortes pressions psychologiques, des humains exposés aux doutes et remises en question permanentes. Une véritable mise en danger pour certains, voire une fin de carrière anticipée pour d’autres qui voient leur ascension et rêves brisés faute d’accompagnement.

🧠 Un non-sens total quand tout le monde s’accorde à dire que le mental du sportif peut faire toute la différence au cours d’une compétition.

La santé mentale des sportifs : un tabou

L’athlète, ce personnage hors-norme, imbattable, numéro 1 des classements parfois même star, n’a pas le droit d’aller mal et c’est bien là le problème. Admirateurs, staff, sponsors, autant d’attentes, d’admiration, d’investissement. Impossible pour un sportif de haut niveau de montrer le moindre signe de faiblesse ou de baisse de motivation.

Si les blessures physiques font l’objet de toutes les attentions, les fatigues mentales étaient jusqu’à il y a peu, totalement tabou. La levée du tabou par les récentes prises de paroles de sportifs reconnus comme : Naomi Osaka à Roland Garros, Adil Rami ou encore Lucas Pouille vont enfin permettre aux athlètes d’accéder plus facilement à un accompagnement adapté dans leurs préparations.

Pourquoi craquent-ils ? Des (sur)hommes comme les autres

Les causes et raisons sont (trop) nombreuses. Médiatisation précoce, réseaux sociaux, pression très forte, surentraînement, cadence intense, manque de repos, jugement, difficultés à gérer les défaites ou même les victoires, monotonie des entraînements (imaginons le quotidien d’une Laure Manaudou face à la mosaïque du fond d’une piscine des heures durant 😵‍💫), comparaisons, solitude, professionnalisation de plus en plus tôt, longévité réduite, gestion des blessures, de la compétition… Et je pourrai poursuivre cette liste encore et encore, c’est que le début d’accord d’accord 🎶...

Les symptômes

1- Un épuisement émotionnel, mental, physique : trop d’efforts sollicités pour les entraînements et les compétitions.

2- Sentiment de diminution de l’accomplissement : sentiment d’inefficacité, autoévaluation négative.

3- Dévalorisation du sport : manque d’intérêt du sport et de la performance.

4- Mal-être : troubles alimentaires, prise de substances dopantes.

L’athlète en burn-out vit un dégoût de l’entraînement, de la compétition, de son sport. Le “ burn-out ” enfin désigné comme on appelle un chat “un chat” permet de soulever une vraie problématique dans le milieu sportif ; de sensibiliser l’ensemble du milieu sportif pour prévenir ou gérer ces souffrances de manière systématique.

Le burn-out : un redoutable adversaire à mettre au tapis

Travailler sur les motivations internes

  • Motivation interne : le plaisir de pratiquer, de progresser, d’apprendre
  • Motivation externe : faire plaisir aux autres, gagner de l’argent, acquérir ou sauvegarder une notoriété.

👉 Si les feux des projecteurs et les paillettes flattent l’ego et bercent d’illusions, il est nécessaire et important de redonner du sens à l’engagement sportif. C’est cela qui permet d’apprécier sa vie d’athlète et la dureté des entraînements. C’est cet équilibre motivationnel qui permet de se protéger du danger de l’épuisement.

  • De la variété dans les entraînements : briser les routines d’entraînements liés à certains sports comme la natation ou encore le cyclisme.
  • L’apparition de psychologues dans le staff : former les athlètes à être des athlètes de haut niveau. Ils sont surdoués pour leur sport certes mais il faut également les préparer mentalement. Plus un athlète est jeune, plus il doit être accompagné.
  • Former et sensibiliser l’entourage : former les entraîneurs et tout l’encadrement pour avoir les bons mots, pour mieux accompagner. Sensibiliser les parents.
  • L’accompagnement psychologique du sportif : tout à y gagner !

👉 Le mental décide des résultats. C’est aussi bien souvent la tête qui demande au corps d’arrêter c’est pour cela qu’il est important de prendre soin du mental des sportifs. Que l’on soit une graine de champion, un athlète en tête des classements ou en fin de carrière, l’accompagnement est primordial. Il permettra aux plus jeunes de poursuivre leurs rêves avec un mental équilibré, à l’athlète de performer et de se maintenir au meilleur de sa forme et de ses capacités, au sportif en fin de carrière de gérer avec succès sa reconversion.

L'avis de la rédaction : prendre soin de sa santé mentale, c'est important

Que l'on soit un athlète ou non, les nombreuses pressions auxquelles nous sommes soumis au quotidien sont parfois lourdes à porter et nous pourrions bien nous effondrer sous leur poids. Il est très important de s'écouter, d'écouter son corps et de pouvoir parler à des amis proches de ce que nous ressentons. Prendre soin de soi, de sa santé mentale est capital, n'hésitez pas à contacter un psychologue si vous ressentez une certaine souffrance, ou tout simplement que vous pourriez aller mieux. 

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
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Sources : LCI - FranceInter 

Article proposé par Emilie Potenciano

Mon rêve de bonheur : toujours croire que tout est possible.

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15 avril · Wengood

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