Comment gérer la garde alternée ? 8 conseils pour s'apaiser

Mis à jour le par Justine Guilhem

Le divorce est un grand chamboulement et laisse un vide auquel on ne s'attend pas. Oui, avec la garde alternée, on voit moins nos enfants et la solitude peut parfois peser. C'est vraiment difficile de gérer le manque affectif, sans compter l'organisation. Alors comment faire ? Quand on devient parent à mi-temps, il faut se réadapter et ce n'est pas facile émotionnellement de faire face. Voici donc 8 conseils pour mieux gérer cette nouvelle vie.

Comment gérer la garde alternée ? 8 conseils pour s'apaiser

8 conseils pour gérer la garde alternée

"L’absence sépare sans désunir les cœurs." Gabriel Girard

Ça y est, la séparation actée et beaucoup de choses changent dans notre vie en ce moment. Le plus difficile ? Vivre sans ses enfants. C'est un gros chamboulement émotionnel ! Bien préparer la garde alternée est une chose, tout le processus psychologique est une autre. 

Comme le dit le psychologue, David Hawkins, la séparation est une expérience très difficile, mais cela offre une occasion de croissance personnelle. Évidemment, les enfants sont la priorité, mais il est aussi important de penser à soi. Un parent qui écoute ses émotions sera un parent disposé à mieux accompagner ses enfants dans cette nouvelle vie. 

Alors voici quelques conseils pour bien gérer la garde alternée du côté psychologique :

1. S'occuper et prendre soin de soi

Il est important de s'occuper l'esprit pendant l'absence de ses enfants. Il existe beaucoup de façons positives d'occuper son temps libre. Certes, avec la vie de parent, on oublie bien souvent ce temps, pourtant avant le couple et l'arrivée des enfants, on l'avait bien ! 

On passe du temps avec nos amis, on prend soin de soi en faisant un soin, on va faire du sport 🏃... Bref, on renoue avec la vie de célibataire ! 

👉 On peut aussi s'occuper en confectionnant un calendrier de garde alternée, bien pratique pour tout le monde !

2. Créer un environnement sécurisant

Le divorce est un chamboulement, c'est pourquoi il est primordial de créer un nouvel espace sécurisant, que ce soit pour soi ou ses enfants. On choisit donc un lieu de vie qui fera plaisir au plus grand nombre et qui permettra à chacun d'avoir son espace et du temps pour lui. 

De notre côté, on doit tout faire pour se sentir bien dans son intérieur et d'ailleurs cela peut rejoindre le premier point : on s'occupe de sa maison, en aménagement, en décorant, en faisant du bricolage. En faisant tout cela, on crée un nouveau cocon confortable pour tout le monde 🤗 ! 

3. Se concentrer sur ses enfants

Quand ils reviennent à la maison, il est bon de se concentrer sur ses enfants. On s'arrange pour accomplir toutes les missions pénibles quand ils ne sont pas là : ménage, courses, rangement, administratif, etc. Cela permet d'avoir du temps plus qualitatif avec eux et de se concentrer sur leurs émotions. On peut ainsi bien les accompagner dans cette nouvelle vie, car si ça nous chamboule nous, le divorce peut faire naître beaucoup de stress chez l'enfant.

4. Ne pas dénigrer l'autre parent

Ne pas parler négativement de l'autre parent évite le conflit de loyauté. Si on a envie d'évacuer des émotions négatives, on s'adresse à d'autres adultes. De plus, comme l'explique le psychologue Rober Emery, les parents qui maintiennent une relation de co-parentalité positive permettent à leur enfant de s'épanouir et d'être plus stable. Alors par respect pour ses enfants et même notre relation passée, on doit faire des efforts. 

Même si les sentiments ne sont plus là, il peut y avoir entre nous une forme de compassion. Compassion qui nous permettra d’obtenir des photos de temps en temps, des coups de fil imprévus ou de leur faire une visite surprise à la sortie de l’école alors que ce n’était pas notre tour 🤫 ! 

5. S'entourer 

Les émotions négatives peuvent parfois nous pousser à nous replier sur nous-même et à nous enfermer dans l'amertume. C'est quelque chose qu'il faut absolument éviter, c'est pourquoi, il faut garder contact avec les autres ! 

Une vie sociale est primordiale pour se sentir bien et penser à autre chose. C'est aussi un bon moyen d'évacuer et de ne pas parler à ses enfants des choses qu'ils ne doivent pas entendre, comme dit précédemment. On parle de nos émotions avec notre entourage, ainsi, on les préserve de nos problèmes ! 

6. Instaurer des moments de contact

Même si les enfants ne sont pas à la maison, il est toujours possible de garder le contact. À l'ère digitale dans laquelle on vit, il est toujours possible de faire un appel en visio de temps en temps, pour prendre de leur nouvelle. Il est possible de fixer une date à ne manquer sous aucun prétexte. Par exemple, tous les mercredis, ça sera "l'appel de maman / papa". 

Si les enfants sont plus grands, on peut aussi communiquer via des SMS ou sur What's app. Eh oui, tout est bon pour maintenir le lien ! Toutefois, attention à leur laisser aussi leur jardin secret et à ne pas les suivre sur leurs réseaux sociaux pour ne pas avoir un conflit avec son ado

👋 Cet article peut vous intéresser : Mon ado a un chagrin d’amour, comment l'aider à traverser cette épreuve ?

7. Créer de nouvelles traditions

La garde alternée peut signifier la fin de certaines traditions familiales, mais elle peut aussi être l'occasion d'en créer de nouvelles. Cela peut être une façon positive de gérer le changement et de créer de nouveaux souvenirs heureux. On peut ainsi se retrouver autour d’un goûter gourmand, d’un apéro-sirop, d’une série pour enfant... 

Ce sont autant de nouvelles traditions que des moments de complicité à partager. Chacun d’entre nous attendra ce moment avec impatience ! De quoi profiter pleinement du moment présent tout en étant un parent positif !

8. Être patient·e

Il faut du temps pour s'adapter à une nouvelle routine et à une nouvelle situation. Il est normal d'avoir des difficultés au début. La patience est de mise avec ses enfants, mais aussi avec soi. En embrassant cette nouvelle vie, il faut se reconnecter à qui on est. On apprend donc à se reconnecter et à s'apprécier, même dans les temps de solitude. 

👉 Et si malgré tout, vous ne parvenez pas à supporter le vide et le silence laissés par vos enfants, il faut en parler. Tout ce qu'on ne dit pas s'imprime en nous !

L'avis de la rédaction : donnez-vous du temps

Comme l'explique la coach Mélanie Dugas, il est important dans un premier temps que les parents soient à l’aise avec le modèle de garde choisi. Car chaque modèle a ses avantages et ses inconvénients. Il faut penser à l’enfant certes, mais il ne faut pas s'oublier ! Les enfants sont des êtres sensibles et si vous êtes confortable avec un modèle, et que vous parvenez à bien le vivre votre enfant le ressentira et saura s’adapter.  l faut être conscient que c’est un ajustement pour tout le monde. La séparation n’est jamais une situation facile. Les parents, tout comme les enfants, ont un deuil à faire, alors donnez-vous le temps de vous habituer à cette nouvelle vie. Et rappelez-vous qu'un lien indestructible vous lie à votre enfant, alors vous ne serez jamais complètement séparés ! 👉 Et si cette séparation est trop dure pour vous, que vous vous sentez mal, vide, perdue... n'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un psychologue.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! 
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi : 

Source : "The Truth About Children and Divorce"- Dr. Robert Emery / "Quand votre divorce est prononcé" - David Hawkins

Article proposé par Justine Guilhem

Mon rêve de bonheur : faire de ma vie un grand terrain de jeux

Nos derniers articles

Faire de soi sa priorité : et si on était un peu plus égoïste ?

“Aujourd’hui, je vais être égoïste”. Jamais personne n’a prononcé cette phrase, enfin je ne crois pas (si c’est le cas, je ne suis pas au courant !). En même temps, l’égoïsme, c’est péjoratif. C’est vrai, quand on dit de quelqu’un qu’il est égoïste, cela veut dire qu’il ne pense qu’à sa pomme. Malgré tout, je pense qu’on peut y voir un aspect positif, du moins, il ne faut pas hésiter de faire de soi sa propre priorité. Vous ne voyez pas où je veux en venir ? Je vais vous expliquer.

9 points communs des gens forts psychologiquement

Je ne suis pas forte psychologiquement, mais j’essaie de le devenir. Du moins, il y a des points sur lesquels je dois encore travailler, car oui, j’ai conscience des aspects qui font qu’une personne a une grande force mentale et qu’elle peut se relever de n’importe quoi. J’ai identifié 9 points communs des gens forts psychologiquement à travers différentes lectures et mon expérience. Alors si vous avez envie d’être plus heureux·se et fort·e, voici sur quoi il faut travailler !

L’amnésie traumatique : C’est quoi ? Suis-je concerné·e ?

Avez-vous déjà eu la sensation que vous aviez oublié une partie de votre vie ? Peut-être que vous avez des trous de mémoire régulier sinon ? Si c’est le cas, vous êtes peut-être concerné par l’amnésie traumatique. Véritable mécanisme de protection psychique, il enferme les victimes dans une souffrance diffuse. Identifier les symptômes est crucial pour prendre conscience du problème et chercher de l'aide. Explications.

Le syndrome de la schtroumpfette au travail, qu’est-ce que c’est ?

Ah les Schtroumpf ! Tout le monde connaît la bande dessinée de Peyo composée de mignons personnages bleus. Mais quand on y pense, il y a quelque chose d’étrange : le fait qu’il n'y ait qu’une seule Stroumpfette pour un village entier. Une autrice l’a repéré il y a plus de 30 ans et l’a mis en avant pour parler du manque de représentation des femmes. Et bien malheureusement, on peut parler du syndrome de la Stroumpfette dans plein de domaines, y compris au travail. Explications.

Je n’aime vraiment pas travailler, pas du tout. Et alors ?!

J’ai toujours pensé que tout le monde faisait semblant d’être content d’aller travailler, mais depuis que j’assume clairement mon désamour pour le travail, on me regarde de travers, quand on ne me traite pas carrément de tire-au-flanc. Est-ce que je suis à côté de la plaque ou juste le mouton rebelle du troupeau ?

Être épicurien·ne, des plaisirs simples pour plus de bonheur ?

J’ai toujours dit que j’étais une épicurienne, que j’aimais profiter des bonheurs simples de la vie. Beaucoup de personnes se définissent ainsi, mais est-ce que l’on connaît vraiment la philosophie d'Épicure ? Je me suis aperçue que j’avais parfois envie de satisfaire des envies non essentielles, alors suis-je vraiment une épicurienne ? Explications sur cette école de pensée qui peut nous aider à atteindre le bonheur.

Les podcasts Wengood

Des podcasts avec du bonheur dedans parce qu'il est temps de penser à soi ! Retrouvez nos podcasts en intégralité ici.

Pourquoi je prends tout mal ? Comment Gérer sa Susceptibilité ? - Conseils du Dr Jean Doridot 🧠💬

15 avril · Wengood

8:57


Retrouvez-nous sur Youtube

Yoga, coaching, cuisine, rencontres etc... Bonnes vibrations en libre-service ! Allez hop, on s'abonne !

Retrouvez-nous sur Youtube