Noël me file le bourdon, au secours, laissez-moi !

Mis à jour le 19 décembre 2022 par Justine Guilhem

Noël approche à grands pas… Mais, alors que tout scintille, vous tirez la tronche. Vous avez envie de vous recroqueviller et d’attendre que l’hiver passe. Vous n'êtes pas seule, chaque année de plus en plus de Français ressentent une certaine appréhension à l'approche des fêtes. Vous vivez les fêtes de fin d'année comme une corvée et avez hâte qu'elles se terminent ? Je vous propose quelques conseils qui, je l'espère, vous apaiseront quelque peu. Et puis sinon, fuck Noël et rendez-vous en 2023 !

Noël me file le bourdon, au secours, laissez-moi !

Sommaire :

Noël me file le bourdon, comment gérer ?
Pourquoi on déteste Noël ?
L’avis de la rédaction : ne surtout pas se forcer

Sapin, décorations, cadeaux, repas en famille, téléfilms à la noix de Noël… L’ambiance des fêtes devrait être synonyme de plaisir et de bonne humeur mais pour celles qui détestent Noël, ce n'est que nostalgie, anxiété, solitude, déprime ou remise en question. Vous vous en doutez, quand on déteste Noël, il y a forcément une raison : de mauvaises relations familiales, un souvenir traumatisant, un être cher qui ne sera pas là pour les fêtes... Il peut être intéressant de revenir sur le ou les événements qui font que cette fête est si désagréable à vos yeux et de vous demander de quoi vous avez besoin.

📌

Plus les fêtes approchent et plus vous ressentez un certain mal-être ? Tout ce qui vous rappelle Noël vous fait vous sentir mal à l'aise ? L'odeur du sapin, une guirlande, un cadeau ou une dinde vous donnent envie de partir en courant ? Alors pas de doute, vous faites partie de la team qui déteste Noël.

👉 Sachez que cela peut se traduire par une phobie, la natalophobie, la phobie de Noël (encore une phobie insolite).

Noël me file le bourdon, comment gérer ?

Allez courage, ce sera bientôt terminé, le 26, tout est oublié !

1. Se rappeler que le père Noël n'existe pas

Noël est une période durant laquelle on a tendance à être davantage rêveuse et où l’on croit à tous les possibles. Espoir de renouer des liens avec des proches éloignés, souhait que notre vie va changer, désir d’obtenir ce que l’on a toujours rêvé de posséder… Lorsque nos objectifs sont trop éloignés de la réalité, cela facilite les déceptions. C’est pourquoi, il est important que cette année vos attentes restent raisonnables, cela vous évitera de grandes déceptions. Évitez les téléfilms nazes où la protagoniste rencontre l'homme de sa vie dans un chalet enneigé! 😆

2. Un gang des anti-Noël

En évitant de rester seule durant cette période, vous pourrez vous changer plus facilement les idées. Sortez, faites une activité qui vous plaît. Vous pouvez même faire de nouvelles rencontres. De nombreuses personnes sont seules durant les fêtes, alors n’hésitez pas à aller vers elles. Parfois, il est plus facile de vaincre son coup de blues à plusieurs que toute seule. Parler à de parfaits inconnus, ça fait vraiment du bien alors allez-y, essayez, osez !

Pour autant, passer Noël toute seule peut être une super idée pour se retrouver et faire ce qu'on aime, peinarde ! Je crois que la chose la plus importante à vous souvenir, c'est qu'il ne faut pas vous forcer. Si c'est trop dur pour vous, dites-le à votre famille et tant pis s'ils ne comprennent pas.

3. Se faire plaisir et se gâter

Faites de Noël une fête personnalisée. Consacrez-vous à une activité qui vous plaît ou que vous avez toujours voulu tester. Quelque chose vous ferait plaisir en particulier ? N’attendez pas qu’on vous l’offre, offrez-vous un cadeau à vous-même ! Vous avez le droit de faire un saut en parachute le 24 décembre, de grimper une montagne ou de vous enfiler une boîte de Mon Cheri ! L’important est que vous aussi vous trouviez votre bonheur en cette période de fêtes. Si vous êtes heureuse cela aidera à détendre l’atmosphère et à apaiser tout le monde.

Pourquoi on déteste Noël ?

Quand on y réfléchit, il y a quand même de quoi ne pas aimer cette fête...

Une période propice à la mélancolie : Soyez rassurée, vous n’êtes pas seule. De nombreuses personnes sont également concernées par le blues de Noël. En effet, l’hiver est une période propice à la mélancolie. Les jours déclinent, le soleil n’est plus là, et avec la baisse de luminosité votre humeur est morose. Les fêtes de fin d’année sont aussi synonymes de retrouvailles, de repas en famille, et si, par exemple l’année a été endeuillée, il peut y avoir de l’appréhension à se retrouver autour d’une table où une chaise sera vide.
Des retrouvailles porteuses d’inquiétudes : Vous appréhendez de rencontrer vos beaux-parents ? Vous êtes tiraillée entre les conflits familiaux et les souvenirs de l’enfance ? Avec les repas de fêtes, Noël renforce les inquiétudes puisqu’il rassemble la famille. Il peut effectivement raviver de vieilles blessures, tout en renforçant la solitude pour celles et ceux qui étaient déjà isolés. Pour les familles recomposées, c'est aussi toute une aventure : Noël en famille recomposée, 10 conseils pour que ça marche.
Finances en déroute et peur de décevoir : La pression des cadeaux et l’organisation des repas de fêtes, mettent bien souvent en déroute le budget tout en requérant de l’imagination. Car, pendant cette période de fêtes, la peur de décevoir, de ne pas être à la hauteur ou d’essuyer des critiques est très forte.

L’avis de la rédaction : ne surtout pas se forcer

Si la perspective des fêtes de Noël est source de stress et d'angoisses pour vous, je crois sincèrement qu'il ne faut pas se forcer et s'écouter. Vous pouvez peut-être proposer un compromis, passer pour l'apéritif ou le dessert ? Expliquez votre ressenti à votre entourage même si ce n'est pas facile car "tout le monde adore Noël, c'est impossible !". S'ils ne sont pas en mesure de comprendre et d'être suffisamment ouvert d'esprit, tant pis... Pour autant, il peut être intéressant de revenir sur les raisons qui font que vous n'aimez pas cette fête et comment dépasser cette angoisse. N'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un psychologue afin de faire le point.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Nos derniers articles

Faire de soi sa priorité : et si on était un peu plus égoïste ?

“Aujourd’hui, je vais être égoïste”. Jamais personne n’a prononcé cette phrase, enfin je ne crois pas (si c’est le cas, je ne suis pas au courant !). En même temps, l’égoïsme, c’est péjoratif. C’est vrai, quand on dit de quelqu’un qu’il est égoïste, cela veut dire qu’il ne pense qu’à sa pomme. Malgré tout, je pense qu’on peut y voir un aspect positif, du moins, il ne faut pas hésiter de faire de soi sa propre priorité. Vous ne voyez pas où je veux en venir ? Je vais vous expliquer.

9 points communs des gens forts psychologiquement

Je ne suis pas forte psychologiquement, mais j’essaie de le devenir. Du moins, il y a des points sur lesquels je dois encore travailler, car oui, j’ai conscience des aspects qui font qu’une personne a une grande force mentale et qu’elle peut se relever de n’importe quoi. J’ai identifié 9 points communs des gens forts psychologiquement à travers différentes lectures et mon expérience. Alors si vous avez envie d’être plus heureux·se et fort·e, voici sur quoi il faut travailler !

L’amnésie traumatique : C’est quoi ? Suis-je concerné·e ?

Avez-vous déjà eu la sensation que vous aviez oublié une partie de votre vie ? Peut-être que vous avez des trous de mémoire régulier sinon ? Si c’est le cas, vous êtes peut-être concerné par l’amnésie traumatique. Véritable mécanisme de protection psychique, il enferme les victimes dans une souffrance diffuse. Identifier les symptômes est crucial pour prendre conscience du problème et chercher de l'aide. Explications.

Le syndrome de la schtroumpfette au travail, qu’est-ce que c’est ?

Ah les Schtroumpf ! Tout le monde connaît la bande dessinée de Peyo composée de mignons personnages bleus. Mais quand on y pense, il y a quelque chose d’étrange : le fait qu’il n'y ait qu’une seule Stroumpfette pour un village entier. Une autrice l’a repéré il y a plus de 30 ans et l’a mis en avant pour parler du manque de représentation des femmes. Et bien malheureusement, on peut parler du syndrome de la Stroumpfette dans plein de domaines, y compris au travail. Explications.

Je n’aime vraiment pas travailler, pas du tout. Et alors ?!

J’ai toujours pensé que tout le monde faisait semblant d’être content d’aller travailler, mais depuis que j’assume clairement mon désamour pour le travail, on me regarde de travers, quand on ne me traite pas carrément de tire-au-flanc. Est-ce que je suis à côté de la plaque ou juste le mouton rebelle du troupeau ?

Être épicurien·ne, des plaisirs simples pour plus de bonheur ?

J’ai toujours dit que j’étais une épicurienne, que j’aimais profiter des bonheurs simples de la vie. Beaucoup de personnes se définissent ainsi, mais est-ce que l’on connaît vraiment la philosophie d'Épicure ? Je me suis aperçue que j’avais parfois envie de satisfaire des envies non essentielles, alors suis-je vraiment une épicurienne ? Explications sur cette école de pensée qui peut nous aider à atteindre le bonheur.